Soigner une polyarthrite rhumatoïde par l'activité sportive
La fatigue et les douleurs sont les principales conséquences de la polyarthrite rhumatoïde.
De cette cause, faire des activités physiques peut sembler difficile et même impossible. Ainsi, cette idée est d’office écartée, car l’on trouve qu’une personne qui souffre de ce genre de pathologie ne peut effectuer des activités sportives.
Est-ce une idée arrêtée ?
La pratique des activités sportives ou exercices physiques est bien recommandée pour des personnes souffrantes de la Polyarthrite rhumatoïde. Cela vous sera extrêmement bénéfique. La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire qui touche les articulations une inactivité entrainera des déformations et une perte d’équilibre, de muscles, ainsi que des tissus osseux.
Maladie inflammatoire qui affecte les articulations, la Polyarthrite rhumatoïde est douloureuse et handicapante. Le patient peut avoir plus tard des articulations raides et/ou plusieurs déformations du fait qu’il ait été inactif physiquement. En effet, l’absence d’activités physiques a déconditionné le système cardio-respiratoire, les muscles et les tissus osseux.
Qu’est-ce qui peut empêcher le patient de faire des exercices physiques ?
- La quantité d’articulations affectées,
- Le degré d’affection de l’articulation,
- La fatigue,
- L’ampleur de la douleur et
- le niveau auquel se trouve la maladie.
Chacun de ces facteurs varie selon chaque individu touché de la polyarthrite. Après un certain moment et selon le résultat du traitement, plusieurs facteurs peuvent se manifester chez la même personne.
Il est indispensable que l’activité physique soit :
- organisée avec l’aide d’un rhumatologue qui vous fera faire des évaluations,
- suivie par un kinésithérapeute, un médecin ou un coach sportif senior pour un meilleur encadrement,
- conforme au niveau auquel se trouve la maladie.
Tous les malades peuvent faire de l'exercices physiques ; cela est même recommandé !
Quelle est l’opinion du médecin ?
Les exercices physiques ne sont pas toujours adéquats.
Le patient doit arrêter les exercices dès qu’il ressent des douleurs. Ces exercices ne doivent pas être violents. L’individu doit éviter d’effectuer des travaux qui nécessitent beaucoup de forces. Seules les charges légères lui sont conseillées. Enfin, lorsque les douleurs se font sentir aux chevilles et aux genoux, ce dernier doit s’abstenir d’emprunter les surfaces dures, que cela soit en marchant ou en courant.
Les avantages des activités physiques
La fatigue, la douleur, la dépression et l’anxiété diminuent pendant que la fonction cardio-respiratoire augmente. De plus, les muscles et les articulations se renforcent et deviennent plus souples. Enfin, l’activité sociale et physique augmente également en intensité.
Les activités sportives et les exercices physiques ne créent aucune complication chez le malade
Il est important qu’un programme d’exercice physique personnel soit élaboré. Pour les seniors, le coaching à domicile est vivement recommandé. Mais avant, la maladie doit être maîtrisée. L’état des articulations, l’état des os et l’équilibre du patient doivent être également connus grâce à des examens médicaux. Le but d’un tel programme est de suivre le patient jusqu’à ce qu’il devienne autonome.
Les 4 principes ci-dessous cités sont incontournables. Il s’agit de :
- La non-douleur,
- La progressivité et la constance,
- Le partage et le plaisir,
- L’avis obligatoire du médecin.
Les exercices physiques recommandés
La priorité est d’abord donnée aux activités simples telles que la nage. Grâce à ces activités, l’anxiété ou l’appréhension est éliminée. Les activités sportives classiques en générale et les mouvements en particulier deviennent plus faciles à faire. Tout le monde peut, à priori, le faire.
L’élaboration d’un programme d’exercice physique
Les premières étapes à suivre sont :
1- Rédaction de la fiche programme ou « ordonnance » avec l’aide du kinésithérapeute ou du médecin,
2- Sélection des objectifs, conformément à la maladie,
3- Démarrage du programme par des exercices faciles.
Voici une fiche programme à suivre :
Des exercices à faire seul
Nous vous recommandons de :
1) Faire des activités sportives qui ont peu d’impact sur les articulations comme la marche sur un terrain plat, l’aquagym, la natation ou le vélo ;
2) Pratiquer l’activité avec modération (30 minutes pas séance) ;
3) Effectuer l’activité deux ou trois fois chaque semaine ;
4) Faire preuve de sagesse quant à l’intensité des exercices ;
5) Commencer et terminer les exercices par des étirements musculaires.
Vous n’avez pas besoin de savoir nager. Avec l’aquagym, c’est l’eau qui conduit le corps tout en intensifiant l’effort musculaire.
Des activités évaluées
Les activités que vous pratiquez doivent être réajustées si nécessaire. C’est pourquoi vous devez chaque année (une fois au moins), faire un examen médical et une évaluation kinésithérapique.
Se conformer et avancer
L’activité choisie doit faire partie de votre quotidien. Les entrainements permettront de progresser. Les activités doivent être choisies conformément aux douleurs que vous ressentez.
Aucun sport n’est exclu. Seulement que le choix soit fait avec votre coach sportif et rééducateur conformément à vos objectifs et à vos séquelles articulaires. La polyarthrite existe sous plusieurs formes. Chaque personne choisit l’activité qui lui convient. Les exercices qui sont prohibés sont ceux qui peuvent empirer votre situation. Le recours à un coach sportif est donc indispensable.
Il existe des patients stables sans séquelle et qui ne ressentent aucune douleur. Par contre, certains souffrent de graves séquelles.
Dans le tableau suivant, certaines activités physiques et sportives sont données en exemple. Vous pouvez les pratiquer selon vos goûts, vos capacités, vos douleurs et bien d’autres choses.
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